Bandido est un jeu de société coopératif dans lequel les joueurs tentent d’empêcher un dangereux bandit de s’échapper de prison !
Les règles de Bandido
Bandido tente de fuir en creusant des tunnels. Le but du jeu est de tous les bloquer avant l’épuisement du paquet de cartes.
Mise en place
La « super carte » représente le bandit dans sa prison. Elle est composée de deux faces : l’une avec 5 chemins, et l’autre avec 6 (plus compliqué à gérer).
Elle est placée au centre de la table du côté souhaité.
Chaque joueur pioche 3 cartes. La partie peut commencer !
Déroulement
A son tour, le joueur actif place l’une de ses 3 cartes sur la table. La carte doit être connectée aux autres pour former ou fermer un chemin. Il pioche ensuite une nouvelle carte.
Si il ne peut rien poser, il doit défausser ses cartes, en piocher 3 nouvelles et poser l’une d’elles.
Fin du jeu
La partie se termine si :
- Le paquet de cartes est épuisé. Dans ce cas, Bandido s’est échappé !
- Toutes les sorties sont bloquées. Les joueurs gagnent !
Le matériel du jeu
La boîte du jeu tient presque dans une poche !
Pas de place inutile, elle épouse la forme des cartes. Comme souvent chez Heletiq, le recto laisse une grande place au visuel et ne contient que le nom du jeu.
La règle est disponible en plusieurs langues et tient sur deux petites pages.
La « super carte » est une tuile posée au centre de la table. Elle représente Bandido dans sa prison et les premiers tunnels qu’il a creusé. La tuile est en carton, ce qui permet de la retrouver facilement dans la boîte.
La face « difficile » de la tuile de départ a un tunnel en plus.
Mon avis
Bandido se joue de 1 à 4, mais il est possible d’ajouter 1 ou 2 joueurs supplémentaires sans problème.
Quel que soit le nombre de participants, les règles restent les mêmes et il est aussi intéressant seul qu’à plusieurs.
En solo, il ressemble à un casse-tête.
A plus, son succès dépend souvent de l’ambiance : si chacun pose sa carte dans son coin sans parler, il risque de vite lasser. Par contre, dès que les discussions commencent …
Son petit format permet de l’emporter facilement, mais il faut une grande table. Difficile de prévoir dans quel sens la partie évoluera. Il n’est pas rare de devoir bouger toutes les cartes, Bandido ayant décidé de s’échapper un peu trop loin vers le haut/bas/droite/gauche.
Le jeu est rapide : le fait de n’avoir qu’une seule action possible permet un enchainement fluide des tours.
Bandido est simple, mais pas simpliste. Il demande une certaine réflexion et du travail d’équipe pour faire des boucle avec les tunnels ou créer des ouvertures qui se ferment facilement. C’est aussi un jeu qui s’apprend : la première partie, nous nous sommes précipité vers les lampes … et nous avons perdu. Cet échec nous a permis de comprendre qu’il est plus intéressant de faire se rejoindre plusieurs tunnels plutôt que de poser des lampes sans réfléchir.
Il manque quelques informations sur la règle, comme la liste des cartes. Nous nous sommes posés plusieurs fois la question du blocage (« si je fais ça, est-ce qu’une carte correspond dans le jeu … ? »). Ca va mieux quand on commence à connaitre le jeu, mais on se le demande toujours de temps en temps en cas de schéma un peu compliqué.
La règle ne précise rien non plus en manière de communication. Est-ce un jeu silencieux ou est-il possible de parler ? Peut-on montrer ses cartes ? Ce flou peut être gênant, mais il permet aussi d’adapter les parties à son public : avec des enfants ou des joueurs débutants, nous jouons cartes visibles et nous parlons beaucoup. Après quelques parties ou un groupe de joueurs plus « avertis », nous communiquons toujours mais sans montrer ses cartes.
Pour résumer, Bandido est un petit jeu d’apéro rapide et malin qui se joue aussi bien en solitaire qu’en famille ou entre amis !