XIIIème siècle, Écosse.
Deux groupes de rats vêtus de kilts se font la guerre pour obtenir toujours plus de territoire. Mais un terrible secret menace ce petit monde : le prince de chaque clan est secrètement amoureux de la princesse de l’autre.

 

Le jeu

L’auteur de ce jeu est Seiji Kanai, connu pour son très bon « R », occidentalisé sous le nom de Love Letter. Braverats n’est autre qu’une version de ce même jeu … pour deux joueurs uniquement.

On pourrait craindre de se retrouver devant un clone de Love Letter … il n’en est rien !

Braverats

La mécanique est la même, il s’agit d’un jeu de double guessing qui possède seulement 16 cartes. Mais la ou les chemin diffèrent, c’est au niveau du choix de ces cartes. Chaque joueur incarne l’un des clans et possède exactement les mêmes pouvoirs que l’autre, ce qui équilibre le jeu.

Le but est de gagner quatre manches. Chacun choisit secrètement une carte et la pose devant lui face cachée avant de la retourner en même temps que son adversaire.

Braverats

On résout ensuite les pouvoirs de chaque personnage … et si tout va bien, la valeur la plus élevée gagne. En théorie, du moins, puisqu’il n’est pas rare de tomber sur une égalité : même carte en face l’une de l’autre.

La manche est alors considérée comme « mise en attente », c’est à dire que le prochain à gagner une manche n’aura pas 1 mais 2 points !

Conclusion

Braverats est un jeu indispensable dans une ludothèque : rapide et dynamique, les parties s’enchainent sans que l’on s’en rende compte. Il se sort et s’explique facilement quelle que soit la personne en face. Les différents pouvoir offrent des possibilités très différentes et il est bien plus stratégique que ce que l’on pourrait penser au premier abord.

Ce n’est pas un jeu que l’on sort pour une soirée, mais plus pour patienter ou pour occuper cinq minutes.

Le double guessing permet une bonne jouabilité, et vous vous surprendrez à penser « il a l’habitude de sortir telle carte, donc je vais essayer ça … »