Ce week-end, je suis allé au FLIP pour la première fois. Bilan d’une après midi bien chargée !
Les rues du FLIP
Le FLIP (Festival Ludique International de Parthenay) est un festival qui existe depuis presque 30 ans. Il a lieu chaque année début juillet, animant cette petite ville des Deux-Sèvres pendant deux semaines.
Le festival n’est pas concentré sur une place mais s’étend sur tout le centre ville, constituant différents « villages » thématiques. Des jeux en bois sont disséminés un peu partout sur le parcours.
De temps en temps, on croise des personnages déguisés qui posent des questions et offrent des petites peluches aux gagnants. D’après ce que j’ai compris, ces questions sont tirés de jeux et changent chaque année. Le seul que j’ai croisé nous faisait jouer à Contrario : il fallait trouver des expressions contraires comme « rat des champs » pour « souris des villes ». Malheureusement, pas de Wuppie pour moi, dommage !
Les vitrines de certaines boutiques se sont aussi mises à la fête. Elles étaient numérotés et certaines étaient vraiment impressionnantes, comme celle avec son Chewbacca et ses dés.
J’ai commencé ma visite par le village Multimédia et j’ai pu essayer un jeu de plateforme inconnu dans lequel je suis mort lamentablement quelques minutes après avoir commencé. J’ai aussi un peu joué aux lemmings. Les vieux (voir très vieux) jeux côtoyaient les plus récents et l’ambiance était très décontractée.
Ce n’était pas le cas pour les joueurs de poker quelques pas plus loin. Je ne sais pas si il pariaient vraiment de l’argent, mais en tout cas, c’était du sérieux !
J’ai ensuite pu voir le village du cirque, celui des jeux de société et celui des jeux traditionnels. Je suis passé vite fait par le village médiéval, le village des cartes à collectionner et par une petite exposition sur l’airsoft. Une visite bien complète qui nous montre tous les aspects du mot « ludique ».
D’étranges pas au sol m’ont mené jusqu’à la Taverne des Loups-Garous. C’est un lieu un peu particulier, créé pour l’occasion par la maison d’édition Lui-Même, qui n’ouvrait qu’en début de soirée et qui proposait de jouer dans une ambiance très classe : moquette, chaussures laissées à l’entrée, fauteuils, posters de Skull sur les murs, etc.
J’y suis allé aux alentours de 22h et il y’avait pas mal de monde. Je n’ai pas eu le temps d’y repasser par la suite, mais elle était ouverte jusqu’à 2h du matin.
Les jeux en bois
Les jeux en bois étaient très présents sur le FLIP, que ce soit dans les rues ou dans le village qui leur était réservé. J’ai pu m’essayer à plusieurs d’entre eux. Ce qui est dommage, c’est qu’il n’y avait pas toujours de notice. Les règles que j’ai suivi ne sont donc peut être pas tout à fait vraies.
Parmi ces jeux : des petits chevaux ou il fallait parier sur le gagnant, des billes qui se cognaient sur des clous, un quarto, une bille à monter sans tomber dans des trous, etc.
Les jeux de société
Clairement l’endroit ou j’ai passé le plus de temps.
Plusieurs salles d’une école primaire étaient réservées aux jeux de société. Ces jeux étaient fournis par plusieurs associations de Poitiers et des environs comme Ordalie ou les Tables d’Olonne. Le manque de place s’est vite fait sentir et nous nous sommes battus pour trouver une table/des chaises. La partie de Kézako à 8 debout a été épique.
Plusieurs configurations :
4
Crôa : toujours aussi sympa. Très tactique, au final, un jeu qui donne l’impression de jouer aux dames avec des grenouilles toutes mignonnes. La pauvre reine rouge a vite perdu ses enfants avant de tourner en rond en boudant … et a fini dans l’estomac de mon bébé grenouille bleu (puis ce dernier s’est fait manger par un goujon quelques tours plus tard, miam).
Cardline : le poids des animaux, facile ! … sauf que le mérou est en réalité bien plus lourd que prévu.
6
Cardline : la taille, cette fois ! Même pas peur. Oui mais il y’a des subtilités : il s’agit en réalité de la longueur sans la queue, sauf pour les reptiles. Les différents critères permettent de bien renouveler le jeu.
Bang le jeu de dés : très efficace, on a enchainé plusieurs parties. Un peu plus lent à 6, mais ça n’a embêté personne.
Dungeon Fighter : chaotique au possible, je ne sais même pas comment nous sommes parvenus au boss en ratant autant de jets. Notre groupe d’aventuriers s’est donc retrouvé … seul, en fait (les autres membres s’étant vaillamment sacrifiés pour permettre à l’un de nous d’arriver à la dernière salle), face à un adversaire qui nous a dévoré en une bouchée.
18, soldats du feu : très dur à 6, beaucoup d’attente entre les tours et une maison qui s’est finalement écroulée. Mais nous avons sauvé un chat, alors ça passe ! … non ? Bon, il était presque 2h du matin.
8
Kézako : génial, super ambiance et dessins qui ressemblaient de plus en plus à … rien. Au début assez fidèles, ça a vite sombré dans le n’importe quoi. « Mais si, ce sont des boucles d’oreille, regardez ! »
Conclusion
Un festival très différent de Paris est Ludique dans le sens il n’y avait presque pas d’éditeurs. J’ai adoré l’ambiance et l’idée de décorer complètement une partie de la ville. La Taverne des Loups-Garous a été une très bonne découverte, j’espère qu’elle y sera encore l’an prochain.
Et cette fois, j’aurai mon Wuppie !