J’ai joué à Hearthstone dès la bêta, mais j’ai arrêté un peu avant Naxxramas. Suite à un odieux chantage à base de « je t’offre Naxx ! », je me suis remis à ce petit jeu de carte virtuel.
Quelle ne fut pas ma surprise en voyant le terrain envahi d’êtres mécaniques hostiles !

Heureusement pour moi, ma bibliothèque contient exactement ce qu’il faut pour survivre à cette épreuve difficile.

Survivre à une invasion robot

Hearthstone

La frontière entre jeu de société et jeu vidéo est de plus en plus mince. Il y’a quelque temps, j’avais fait un article sur le portage virtuel de certains jeux. Dans le cas de Hearthstone, c’est plutôt le contraire : il existe en premier lieu sur ordinateur. Il y’a eu une tentative de le retranscrire sous forme physique, mais ça l’a alourdi plus qu’autre chose.

Le principe est simple et rappelle celui de Magic. Chaque joueur incarne une classe qui possède un pouvoir spécifique. Il construit son paquet de 30 cartes en choisissant parmi les cartes de sa classes et les cartes communes. Pour gagner, il doit descendre les points de vie de son adversaire à 0. Chacun commence avec 30 points de vie.

Les cartes sont de trois sortes : serviteurs, sorts ou secrets. Pour les lancer, il suffit d’en payer le coût en mana. Le mana monte de 1 à chaque tour. Ainsi, au tour 1, les joueurs auront 1 mana, 2 au tour 2, 3 au tour 3 … jusqu’à un maximum de 10.

Les serviteurs sont des créatures qui attaquent et défendent les joueurs. Contrairement à Magic, ce n’est pas à l’adversaire de décider si il va ou non bloquer l’attaque. L’attaquant décide lui même qui il veut cibler : joueur ou serviteur adverse. Une capacité permet cependant de le forcer à attaquer une créature : il s’agit de provocation.
Ils ont une valeur d’attaque et de défense. Si la défense tombe à 0, la créature meurt.

Les sorts permettent de faire des dégâts directs, de prendre le contrôle de serviteurs ou d’en tuer facilement.

Les secrets sont une sous-catégorie de sorts qui sont spécifiques à certaines classes. Ils ne se déclenchent pas directement quand ils sont joués et le joueur adverse sait seulement qu’un secret a été lancé. L’effet aura lieu automatiquement quand les conditions seront remplies.
L’un des secrets du mage est, par exemple, de détruire un serviteur qui attaque le joueur.

Hearthstone se joue en ligne contre les joueurs ou contre des bots à la difficulté croissante. Il est possible d’utiliser des paquets de cartes préconstruits. Au fur et à mesure du jeu, des cartes se débloquent. L’autre manière d’en avoir est de s’acheter des boosters : des paquets de 5 cartes aléatoires (dont une rare). Le jeu étant en free-to-play, il est possible d’en acheter avec de l’argent réel ou virtuel.

Heureusement, l’argent virtuel se gagne facilement grâce aux quêtes journalière.

Des gnomes, des gobelins ... et des méca !

Hearthstone a beau être fun et rapide, il est beaucoup moins profond que Magic : il n’y a que peu de capacités différentes et une classe se retrouvera souvent avec une même base de cartes. L’apprentissage en est facilité, mais ça devient lassant au bout d’un moment.

Naxxramas et plus récemment Gnomes et Gobelins ont augmenté le nombre de cartes, ce qui ajoute un peu de diversité.

Je ne l’ai pas encore dit, mais Hearthstone s’inscrit dans le monde de World of Warcraft. On y retrouve les personnages et lieux emblématiques du MMO. Dans WoW, un ingénieur doit choisir entre l’ingénierie gnome et l’ingénierie gobeline à un certain niveau. Les gnomes se caractérisent par des créations complètement farfelue, en opposition avec les bombes et autres explosifs des gobelins. Hearthstone reprend ce combat sans merci entre les deux spécialités.

Gnomes et Gobelins a ses propres boosters. Ainsi, si vous les sélectionnez (et si vous ne vous trompez pas bêtement comme moi), vous n’aurez que des cartes de l’extension. Comme pour le set de base, les cartes peuvent aussi être créées avec des poussières.

Un nouveau type de carte fait son apparition : les pièces détachées. Certaines cartes permettent d’en gagner et leur effet est aléatoire.

Hearthstone

Mais trêve de bavardage !

D’après mon livre, le plus important en cas d’invasion robot est d’observer son ennemi pour mieux le connaitre. Nous allons donc regarder de plus près ces terribles machines …

Hearthstone

Hearthstone

Hearthstone

… impossible de ne pas craquer, non ?

J’ai donc décidé de passer du côté obscure et de conquérir le monde avec un deck entièrement composé de robots !