De l’ouverture à la première partie, parcours d’un dé en mousse qui fuit les zombies.

Zombie 15 est un jeu coopératif dont la mécanique principale est la gestion du temps. Il ne s’agit pas de récolter des ressources avant un certain nombre de tours ou de sauver le monde avant la fin du paquet de cartes, non. Le temps du jeu correspond au temps réel : les joueurs ne disposent que de 15 minutes pour finir le scénario.

Toutes les minutes, un cri de zombie se fait entendre. Panique ! Il faut piocher une carte et poser le nombre de zombies indiqués sur la rue du personnage actif. Et si on tire une carte horde … peut être vaut-il mieux prier ?

Stressant et immersif, le jeu ne souffre d’aucun temps mort. Le joueur s’implique personnellement dans sa victoire et ressent vite la même panique que ses petites figurines en plastique.
Zombie 15

La fameuse boîte !
Assez imposante, elle fait la même taille qu’un Horreur à Arkham tout en étant plus large ; ce qui présage pas mal de matériel.

Zombie 15

Le thermoformage est plutôt bien fait, tout rentre parfaitement. Pas de vide, chaque pièce a sa place. Il faut dépuncher plein de petites pièces, mais les sachets en plastique permettent de les ranger. 

Zombie 15
Les deux livrets : l’un présente les règles et l’autre les 15 scénarios. La difficulté grandissante permet d’apprendre les règles en douceur. Le premier, par exemple, ne demandera que de se déplacer, se battre et fouiller. Aucun cri de zombie ne viendra contrarier les plans des joueurs.

Attention quand même à lire la fiche du scénario avant les règles, sinon vous ferez comme moi et vous mettrez tout en place pour rien.

Le livret de règles et bien écrit, aucun problème de compréhension. Les informations se trouvent vite, ce qui est pratique quand on joue en même temps.

Zombie 15
Les terrains et les marqueurs à dépuncher. Les chiffres sur les terrains ne sont pas très lisibles, par contre, et la préparation prend plus de temps que le jeu. Peut être aurait-il fallu les écrire plus gros ? Certains chiffres comme le 6 et le 9 se confondent facilement, j’ai du intervertir plusieurs tuiles à cause de fautes inattention.

Zombie 15
Les personnages possèdent tous des particularités, mais vous ne jouerez pas avec dans les premiers scénarios. Les objets se placent facilement grâce au code couleur. Attention aux mouvements brusques qui risquent de faire voler les marqueurs.

Zombie 15
Le cœur du jeu !
Plusieurs pistes pour plusieurs niveaux de difficultés.

Zombie 15
Les personnages. Leur couleur les rend facilement identifiables. On ne dirait pas sur la photo, mais ils sont vraiment tout petits. Surtout Will !

Zombie 15
Un gros zombie qui sert pour les derniers scénarios. Il a l’air plutôt méchant.

Zombie 15
La boîte qui permet de gérer la horde. Très pratique.

Zombie 15
Le jeu contient … plein de zombies. Vraiment plein. Ils sont de trois sortes, mais je crois que ça n’a pas d’incidence sur le jeu. Ils sont assez petits et je me demande si les femmes sont assez solides pour résister aux manipulations. Le plastique souple permet de ne pas trop s’en soucier. Ils ont tendance à s’accrocher les uns aux autres, par contre, ce qui fait perdre un peu de temps en jeu.

Zombie 15
Les différents paquets de cartes.

Zombie 15
Les zombies de ce paquet sont piochés toutes les minutes et se placent dans la rue du joueur actif. Si une carte horde est piochée, il faut mettre tous les zombies de la boîte horde. Et ça peut faire mal !

Zombie 15
Les différents objets.

Les objets de départs sont recto-verso, ce qui permet de ne pas les confondre avec les autres.

Chaque arme a quatre caractéristiques : le nombre d’utilisation (en bas), le nombre de zombies tués, le nombre de zombies maintenus à distance et le bruit. Ce chiffre indique combien de zombies seront ajoutés à la boîte horde à chaque utilisation.

Zombie 15
Le goodies offert en cadeau pour King of Tokyo. Il n’y a pas à dire : il est classe !

Ma première partie

Deux dés en mousse ont découvert le jeu et fait les deux premiers scénarios. Ayant souvent la flemme de lire les règles, j’ai trouvé que le principe de proposer des missions d’introduction était très bien. Les actions s’apprennent au fur et à mesure et la tension monte doucement.

La mise en place a été assez longue et j’ai pris pas mal de temps pour placer les tuiles … avant de me rendre compte au scénario 2 que la tuile à rajouter allait se mettre dans le vide. Bon. Finalement, le jeu prend de la place. Pas autant qu’un Horreur à Arkham, bien sûr, mais il faut quand même une grande table.

Les zombies installés, la partie peut commencer !

La première mission a été une promenade, mais elle nous a permis de mieux appréhender les actions et les phases. Ca ne nous a pas empêché de nous embrouiller parfois avec nos personnages. Dommage qu’à deux, on doive en gérer plusieurs. Difficile aussi de ne pas manipuler le matériel quand ce n’est pas notre tour ! L’envie de prendre les zombies pour les placer parce que son coéquipier est trop lent se fait parfois sentir.

La seconde mission a été bien plus intéressante. Pas trop compliquée, le stress commence quand même à monter et l’un de nos personnages a failli mourir. Il faut donc bien penser à fouiller avant que l’arme se casse. L’arrivée des hordes amène un peu de piquant et force à ne pas trop utiliser d’armes bruyantes.

En conclusion : j’ai hate d’y retourner !
Le jeu étant très court, j’avais envie d’enchainer les parties. Mais comme il n’y a que 15 scénarios, il a fallu se réfrenner un peu pour ne pas finir trop vite.