1792, la révolution est en marche, les têtes volent et le travail ne manque pas … du moins, pour les bourreaux. Par chance, c’est votre métier. Mais la concurrence est rude et vous ne diriez pas non à une petite augmentation (ainsi que votre portrait de meilleur employé du mois sur le mur des cachots).
Pour cela rien de plus simple : il vous suffit de décapiter les personnalités du moment.

Guillotine est un jeu qui vous met dans la peau d’un bourreau cherchant à enrichir son cv. Pas d’effusion de sang ou de têtes en plastique qui se baladent, de simples cartes représentent les personnages. Ces derniers sont répartis en cinq catégories professionnelles :

  • Militaire
  • Ecclésiastique
  • Haute noblesse
  • Fonctionnaire
  • Membre du peuple

Tout est traité avec humour, que ce soit les victimes ou les actions.

La partie se joue en trois jours, chaque jour se déroulant de la même manière : une file d’attente de 12 personnages piochés dans le paquet de cartes qu’il faudra décapiter au fur et à mesure (la guillotine invisible se trouve à droite).

Chaque joueur commence avec 5 cartes action. Au début de son tour, il peut choisir d’en jouer une si il le souhaite. Ces cartes permettent souvent de faire avancer ou reculer un personnage, mais peuvent aussi avoir des conséquences sur le comptage des points : un bonus de +1 pour telle catégorie. D’autres portent sur les joueurs ou les piles comme « vaine prière » qui permet de récupérer une carte action d’un autre joueur.

Une fois la carte jouée (ou non), vient la phase de la décapitation. Le joueur actif récupère le premier noble de la file d’attente, le pose devant lui et pioche une carte action. Son tour est alors terminé, son voisin de gauche peut commencer le sien.

nobles guillotine

La vie de bourreau n’est pas toujours facile, et certains personnages ont le soutien du peuple : il n’est pas très bien vu de tuer une pauvre martyre ou une victime innocence. Chacun d’eux vaudra -1 à la fin du jeu.

Les gardes du palais ne valent pas grand chose séparément, mais en tant que collectionneur, vous vous devez d’en avoir plusieurs pour battre votre petit cousin et sa collection de soldats de plomb. Leur valeur vaut autant que le nombre de gardes devant vous.

L’espion du roi est pire qu’une anguille ! A chaque carte action jouée, il file à la fin de la file d’attente.

Chaque jour se termine quand la file d’attente est vide. A la fin du troisième, les points sont comptés et celui qui en a le plus gagne la partie.