Pan t’es mort est un petit jeu minimaliste qui reprend le principe de la roulette russe pour des parties de 5 minutes environ.

Pan t'es mort

Le jeu

Pan t’es mort se compose de deux parties. Si la première n’est pas restrictive, tous les joueurs ne participent pas forcément à la seconde.

La première partie

Chaque joueur reçoit quatre cartes personnages au hasard. Ils en choisissent une et la placent face cachée devant eux, puis retournent leur carte.

Celui qui possède le plus gros numéro gagne l’ensemble des cartes … SAUF :

  • Que deux cartes ayant le même numéro s’annulent
  • Que le 1 (la souris) bat le 6 (l’éléphant)

pan t'es mortIl ne suffit donc pas de prendre la plus grosse valeur, mais d’essayer de deviner ce que les autres vont jouer. C’est le principe du double guessing.
Plutôt facile à trois ou quatre, il est beaucoup plus compliqué à six joueurs.

Le jeu se poursuit ainsi jusqu’à écoulement des stocks. Si vous êtes bon en maths, vous comprenez qu’à six, deux personnes au minimum ne participeront pas à la seconde phase. Il n’est d’ailleurs pas rare de se retrouver en tête à tête.

La seconde partie

pan t'es mortLes survivants peuvent ensuite entrer dans la phase du « Pan t’es mort ». Elle se base sur le principe de la roulette russe et va prouver à tous que vous avez beaucoup de chance … ou pas.

La roulette russe est un jeu de hasard qui consiste à mettre une seule cartouche dans un pistolet, à tourner le barillet et à pointer l’arme sur soi. Il y’a donc une chance sur six de mourir ou d’être blessé. Si vous ne tombez pas dessus, la partie continue.

Dans Pan t’es mort, le pistolet est remplacé par six cartes. Sur cinq d’entre elles, un « clic » est inscrit. La sixième contient un « pan t’es mort ». Chaque joueur va, à tour de rôle, piocher la première carte du paquet. Si il tombe sur un « clic », rien ne se passe. Par contre, il perd instantanément si il tombe sur le « pan t’es mort ».

Heureusement, il existe des solutions pour retarder l’inévitable !

  • La première consiste à supprimer l’une des cartes gagnées en phase 1  pour mélanger la défausse au paquet, puis piocher une carte.
  • La seconde consiste à se séparer d’autant de cartes que de joueurs actifs pour passer son tour.

Il faut donc savoir quand piocher et quand se rétracter, tout en gardant à l’esprit que le manque flagrant de chance est … courant. Très courant.

Conclusion

Ce jeu remplit son rôle : rapide, malin, la tension est palpable à la seconde phase. Les parties s’enchainent facilement et l’attention n’est pas totalement prise par le jeu. Il est possible de parler, manger ou cuisiner en même temps.

Il se sort facilement quand on a 5 minutes de libre, mais laisser un peu sur sa faim.