Paris est ludique 2016

Nouvelle année, nouveau Paris est ludique ! Après une session 2015 pleine de sable, le célèbre festival de jeux de société s’est agrandi et a déménagé un peu plus loin Pelouse de Reuilly.

Le festival Paris est Ludique

Pour la première fois depuis que je viens, les billets en prévente ne comprennent pas un jeu de société édité pour l’occasion (Statue en 2015, What the Fake en 2014). Je suis arrivé aux alentours de 13h le samedi et de 10h le dimanche. Malgré une file impressionnante le second jour, tout a été très bien géré et l’attente n’a pas été longue.

Comme l’année dernière, un magazine Tric Trac contenant le plan du festival, une bande dessinée et des articles était distribué à l’entrée. Toujours très pratique, il permettait de bien s’y retrouver au milieu de la foule !
J’ai juste trouvé un peu dommage que l’emplacement des jeux présentés dessus n’était pas indiqué (alors que c’était le cas l’année dernière). La, il fallait noter le nom de l’éditeur, aller sur la double page centrale avec le plan et jouer à Ou est Charlie pour le retrouver.

Qui dit terrain plus grand dit plus de place ! Et c’était bien le cas : les éditeurs de jeux de société étaient plus nombreux (57 stands en 2015, 70 en 2016) et de toute taille (les micro-éditeurs se partageaient un stand). Les jeux de figurines avaient leur propre emplacement, tout comme les jeux de rôle. Il y’avait aussi un terrain de Quidditch à côté des terrains de Molkky et un vrai coin picnic.
Des évènements venaient ponctuer la journée comme l’arène et ses duels de thé. Certains auteurs et illustrateurs dédicaçaient leurs jeux et des tournois étaient organisés (Pandémie, Carcassonne, etc).

Sur ces jeux jours, j'ai joué à ...

Des prototypes

Castle Crush

Castle Crush est un prototype de Libellud qui se base sur l’utilisation frénétique des dés. Le but est de remporter l’amour de la princesse en gagnant le plus de coeurs possible.

Le plateau central est composé d’une zone et de branches qui y sont reliés. Chaque branche est divisée en trois zones donnant un nombre variable de coeurs ou de coffres (derrière les coffres figurent des coeurs). Un jeton permet de cibler l’une de ces zones.

Chaque joueur dispose de 7 dés et d’un enclos en carton. Tout le monde joue en même temps et lance ses dés dans son enclos. Si une valeur est intéressante, le joueur peut prendre le dé correspondant et le placer au dessus d’une branche. Il doit ensuite obligatoirement relancer les dés restants.
Quand un joueur finit de placer ses dés, il peut poser son enclos au dessus d’une branche pour la bloquer. Celui qui place tous ses dés en premier retourne le sablier. Les autres joueurs n’ont plus qu’une quinzaine de secondes pour terminer.

Les 1 et 2 permettent, quand on les place, d’éliminer un dé. Les dés éliminés sont mis sur la zone centrale. Les 3 et 4 permettent, quand à eux, de bouger de 1 le curseur de la branche ou ils sont. Les 5 et 6 n’ont aucun pouvoir.

Une fois le dernier grain du sablier écoulé, on passe à la phase de comptage des points branche par branche.
Le comptage se fait grâce à la majorité à une règle près : si deux dés identiques sont présents, ils sont éliminés. Ainsi, un 6, un 2 et un 2 ne fera que 6 points. Le joueur qui possède le plus de points gagne les coeurs/coffres de sa branche. Il existe une branche spéciale qui permet de recevoir ou donner des coeurs à tout le monde.
Le joueur qui a le plus de dés éliminés gagne ensuite un coffre.

La partie s’arrête au bout de 4 tours et celui qui a le plus de coeurs remporte la victoire.

On a joué à Castle Crush avec une famille. Les enfants n’ont eu aucun problème à comprendre les règles et tout s’est bien passé. J’aime ce genre de jeu sans temps mort ou il faut réagir vite.

A la fin de la partie, nous avons rempli une fiche pour savoir si le jeu nous plait et notre envie d’y rejouer. Libellud nous a ensuite donné un petit sachet de goodies pour Mysterium.

Beyond Baker Street

Beyond Baker Street est un jeu coopératif dans l’univers de Sherlock Holmes. Je l’ai testé en anglais sur le stand de Filosofia.

Les joueurs doivent résoudre une affaire en trouvant qui a commis le crime, pourquoi et comment. Pour cela, ils vont s’aider de cartes tenues à l’envers. Ainsi, un joueur ne verra pas ses propres cartes, mais plutôt celles des autres.
Le principe est le même qu’à Hanabi. A son tour, le joueur actif peut :

• Donner un indice à un autre joueur sur la couleur ou le nombre inscrit sur ses cartes. Il est obligé de montrer toutes les cartes de de type : « Tu as un 1 ici et ici » / « Tu as du jaune la ». Cette action fait avancer le pion Holmes. Si Holmes atteint la case 0, la partie est perdue.
• Défausser une carte devant l’une des trois piles indices (personnage, motivation, opportunité). Les cartes indices ont une couleur et un chiffre. Les cartes défaussées doivent correspondre à la couleur demandées et le total des chiffres indiqués dessus doit être égal au chiffre de la carte indice.
• Confirmer un indice. Quand le total des chiffres des cartes défaussées correspond à celui de la carte indice, le joueur peut placer un pion confirmation. Pour gagner, les trois pions doivent être posés.
• Défausser une carte de sa main dans la pile « impossible » pour faire avancer le pion blanc. Pour gagner, le pion blanc doit être sur le 20.

Nous y avons joué à deux et nous n’avons eu aucun problème pour gagner. J’ai vu des cartes non utilisées à côté et je pense qu’il sera possible de moduler la difficulté. Après, je suis partagé sur ce jeu et je ne sais pas si Beyond Baker Street sera vraiment intéressant pour quelqu’un qui possède déjà Hanabi.

Nautilion

Nautilion est un jeu de la même gamme qu’Onirim, Urbion, Castellion et Sylvion. Il était présent à Paris est Ludique sous forme de prototype. J’aime beaucoup cette gamme et Nautilion et l’est l’un des jeux que je voulais absolument tester.

Cette fois, le joueur (ou « les », le jeu pouvant se jouer jusqu’à 2) est transporté dans un univers maritime. Il doit déplacer son navire des îles bienheureuses jusqu’aux îles fantômes avant que le vaisseau fantôme ne parviennent aux îles bienheureuses.

Pour s’aider, il possède 4 jetons qui peuvent lui servir de bonus (pour relancer des dés, mettre un dé sur la valeur de son choix, ou intervertir deux jetons du parcours).

Un tour se découpe en plusieurs phases. Tout d’abord, le joueur lance ses 3 dés (dont la valeur va jusqu’à 4). Il les place ensuite : un dé à côté du navire, un dé à côté du vaisseau fantôme et un dé sur la carte Nautilion. Si ce dé est de valeur 3 ou 4, il doit alors défausser l’un de ses jetons bonus.

Les dés pour les bateaux ne servent qu’à les faire avancer.

• Quand le vaisseau fantôme s’arrête sur un jeton, ce jeton est supprimé.
• Quand le navire s’arrête sur un jeton, le joueur a deux choix : soit il le place sur le plateau de son bateau, soit il le retourne et peut l’ajouter à ses jetons bonus. Pour gagner, le plateau du navire doit être rempli quand il atteint les îles fantômes. Le premier jeton peut être posé n’importe ou, mais il faut ensuite une connexion pour continuer à poser. Ainsi, si je mets le 1, je ne pourrai placer que le 2 ou le 6.

Nautilion est dans la même veine que ses prédécesseurs. Malgré une part de hasard, ces jeux demandent de faire des choix et de réfléchir à ses actions. A deux, chaque joueur ne peut placer que certains jetons sur le plateau du navire.

Freak Shop

Freak Shop est un prototype qui place les joueurs dans la peau de clients d’une boutique assez étrange. Pour gagner, ils doivent accumuler le plus de points de victoires, ceux-ci dépendant de cartes objectif.  Lors de notre partie, nous pouvions :

• Gagner 3 points par carte de couleur différente.
• Gagner 5 points par majorité pour chaque numéro (en prenant les 1, puis les 2, puis les 3, etc).
• Gagner 10 à 3 points suivant le nombre de cartes en solde (symbole étiquette) et notre placement.

Les cartes des joueurs sont placés devant eux et représentent leurs achats. Pendant son tour, le joueur actif peut soit échanger une carte contre une autre du centre de la table (représentant la boutique) peu importe sa valeur, soit échanger une ou plusieurs cartes d’une certaine valeur contre une ou plusieurs cartes de la boutique de même valeur. Par exemple, si je prends un 4, je peux prendre un 3 et un 1.

A la fin de son tour, le joueur prend deux cartes du paquet boutique et les place sur la zone de jeu.

La partie s’arrête lorsque la carte « fermeture de la boutique » apparait, celle-ci pouvant se trouver dans les 7 dernières cartes du paquet boutique. On compte alors les points et détermine le vainqueur.

Freak Shop est un jeu rapide dont les règles sur la victoire peuvent changer à chaque partie suivant le tirage des cartes objectif. Je me suis arrêté par hasard sur le stand, cherchant une table de libre en pleine après-midi et je ne le regrette absolument pas. Je pense qu’il figurera parmi mes achats quand il sortira.

Des nouveautés

Final Touch

Final Touch est un petit jeu de 15 minute sur le thème de l’art. Les joueurs incarnent des faussaires qui doivent coopérer pour peindre des oeuvres. Mais seul celui qui donne le dernier coup de pinceau remporte la peinture. Dans ce cas, autant saboter sa propre création pour la transformer en croute presque invendable !

Les cartes des joueurs représentent de la peinture. Une carte « oeuvre d’art » est placée au centre de la table. Les symboles à gauche montrent les couleurs demandées. A son tour, un joueur peut placer autant de cartes qu’il vaut à gauche en respectant les couleurs ou une seule carte à droite. Cette carte doit être une couleur qui n’est pas présente à gauche ou qui est déjà posée au maximum. Je peux ainsi mettre du rose à droite si la carte demande deux rose et qu’il y’a déjà deux cartes « rose » à gauche. A partir de 3 cartes à droite, la peinture est fichue et elle est offerte à l’autre équipe.

Une peinture réussie donne un certain nombre de points. Une peinture ratée n’en donne que la moitié. Celui qui atteint 25 points remporte la partie.

Final Touch est le premier jeu auquel j’ai joué en arrivant (à 4, par équipes de 2). Il est rapide et demande de bien doser ses actions pour ne pas trop avantager l’autre équipe. J’aime particulièrement comment l’illustrateur s’est approprié des peintures célèbres (le lapin d’Alice au Pays des Merveilles dans les montres molles de Dali par exemple).

Fast Fouille

Fast Fouille est un jeu d’ambiance de la gamme Top Ambiance de Cocktail Games. Compatibility a été une super découverte pour moi et j’ai voulu tester celui ci pour voir si j’allais l’acheter ou non.

Fast Fouille ne propose pas moins de 400 cartes photos au format carré. Il y’a de tout dedans : du pop corn, des bougies, un parapluie, une poupée, un chien, etc. Ces cartes sont placées face cachée au centre de la table.

Chacun pioche une carte lieu. Ils sont assez différents et parfois complètement farfelus : dans un conte pour enfants, chez le tailleur, chez Robinson Crusoé, etc. Les joueurs ont le temps d’un sablier pour piocher et mettre de côté face cachée autant de cartes correspondant au thème que possible.

Une fois le sable écoulé, un joueur récupère toutes les cartes lieu et en ajoute pour arriver à un total de 8. Ces cartes sont mélangées et placées les unes à côté des autres. Les cartes sens donnent les instructions pour la suite : les joueurs donnent leur paquet de photos à droite, à gauche, deux places à droite ou deux places à gauche. Chacun se retrouve donc avec un tas qui ne lui appartient pas.

Vient le moment du vote. Les tas de photos sont retournés face visible. Il faut alors deviner à quel lieu il appartient. Pour cela, un joueur dispose de cartes numérotées de 1 à 8. Si il est sûr de lui, il en place une face cachée devant lui correspondant au numéro du lieu. Si il ne l’est pas, il place trois cartes face cachée les unes à côté des autres. Si la première est bonne, il gagnera 3 points, si c’est la seconde 2 points et si c’est la troisième 1 point. Une carte seule qui est bonne rapporte 4 points. Ces points sont attribués au joueur qui découvre, mais aussi à celui qui possédait le lieu.

Le jeu prend fin à la 5ème manche et celui qui a le plus grand nombre de points gagne.

Fast Fouille a un petit air de Dixit que j’aime beaucoup. En tout cas, j’ai fini par craquer et je pense qu’il sortira très vite !

Lixso

Lixso est un casse tête pour 1 à 4 joueurs. Le but du jeu est simplement de recouvrir la grille avec des jetons en forme de L. Mais attention : les cases colorées doivent obligatoirement être recouverte par un jeton de même couleur et deux jetons de même couleur ne peuvent pas se toucher.

Sympa, ce petit jeu nous a occupé quelques minutes.

Des jeux en version géante

Flick’em Up

Flick’em Up est un jeu de pichenette. Un joueur (ou une équipe) incarne des hors la loi, l’autre un shérif et ses amis. Le but du shérif est de tuer le chef des hors la loi (le numéro 1). Le but des hors la loi est de tuer le shérif (le numéro 1).

A son tour, un joueur peut faire deux actions avec l’un de ses personnages. Ces actions sont :

• Se déplacer : le personnage est remplacé par un palet. Le joueur donne un coup dans le palet et place son personnage sur la zone d’arrivée. Le déplacement est annulé si le palais touche un élément de décors.
• Attaquer : le joueur place un jeton en bois à côté de son personnage et donne un coup dedans. Si il parvient à faire tomber une figurine adverse, celle ci perd 1 point de vie. Une fois à 0, le personnage est éliminé.

A chaque fin de tour, le joueur actif tourne le chapeau de son personnage. Avant de pouvoir le rejouer, il devra faire deux actions avec chaque autre pion.

La version normale, présente juste derrière, m’a paru tellement petite à côté de la grande !

Welcome to the Dungeon

Welcome to the Dungeon est un petit jeu de cartes japonais édité en France par Iello. Il était présent à Paris est Ludique en version surdimensionnée.

Le but du jeu est simple : être le dernier encore en vie ! Les joueurs se trouvent devant un donjon, mais une seule personne peut y entrer. A son tour, un joueur pioche une carte du paquet « monstre » et a deux choix :

• Il la place dans la pile du donjon
• Il la défausse devant lui face cachée, mais doit en échange supprimer l’un des équipements qui pourraient le protéger

Il peut aussi décider de ne pas piocher de carte et de se retirer. Le dernier joueur encore en jeu entre alors dans le donjon. Les cartes de la pile correspondante sont mélangées. Certains équipements permettent d’ignorer certains montres. Si le total des points de dégât des monstres restants est inférieur au total de points de vie du joueur, ce dernier sorti victorieux ! Dans le cas contraire, il prend une blessure.

Un joueur est éliminé au bout de deux blessures.
Un joueur gagne au bout de deux tours victorieux dans le donjon ou si il est le dernier survivant.

Des jeux en bois

Klask

Klask est un jeu en bois qui ressemble au foot. Le but du jeu est de placer la bille dans le cercle adverse. Les pions des joueurs sont magnétiques et ne peuvent franchir la ligne centrale.

Les points peuvent être marqués :

• En mettant un but à l’adversaire
• Si le pion de l’adversaire tombe dans son but
• Si l’adversaire se prend deux plots magnétiques

Klask est un jeu que j’adore et que je songe très fortement à acheter. A chaque fois que je le croise en festival, je ne peux pas m’empêcher d’y jouer !

Tumblin Dice

Dans Tumblin Dice, les joueurs lancent leurs dés d’une pichenette. A la fin de la manche, on compte les points suivant l’emplacement ou ils se trouvent. Si ils sont placés avant la ligne ou en dehors du terrain, ils comptent en négatif.

Nous avons enchainé pas mal de parties de ce jeu, nos résultats n’étant pas toujours à la mesure de nos attentes ! Hum. Je ne parlerai pas de ma partie avec un score négatif trèèèès haut.

D’autres jeux

Crôa

Crôa est un jeu dans lequel les joueurs tentent de contrôler un étang en éliminant les concurrentes. A son tour, un joueur prend l’une de ses figurine et la déplace sur une case adjacente (même en diagonale). Il retourne la tuile et en applique l’effet, certaines pouvant être positives, d’autre négatives.

Crôa est un jeu que j’aime bien et que j’ai (dans une vieille version). Je voulais le faire découvrir à quelqu’un, mais une opportunité a fait que je l’ai éliminé très vite. Bizarrement, cette personne n’a pas trop apprécié.

Celestia

Dans Celestia, les joueurs naviguent sur les nuages et tentent de gagner le plus de trésors. Il s’agit d’un jeu de bluff et de stop ou encore dans lequel il faut savoir s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard. Très sympa, nous avons pu y jouer avec un tapis créé par plateauxdejeux.com.

Les Poilus (+extension « Aux ordres »)

J’ai les Poilus, ce jeu coopératif qui nous plonge au coeur de la Première Guerre Mondiale, mais je n’avais pas encore testé son extension. Dans le jeu de base, un joueur différent incarne le chef de mission chaque tour et décide de la difficulté de celle ci. Les joueurs auront plus ou moins de carte pour la mener à bien.

Dans l’extension, ce n’est plus le chef de mission qui décide des cartes, mais un paquet. Il en pioche deux et décide laquelle appliquer. Certains effets sont positifs, d’autres négatif (un élément, plus de cartes à poser, etc).

Le décors proposé par l’éditeur pour ce jeu est toujours aussi génial ! Des sacs de sables, des casques, etc. Ca permet vraiment de se plonger dans l’ambiance.

Shindra

Shindra est un jeu de cartes à deux joueurs qui ressemble un peu aux mini jeux de Final Fantasy 8/9. Il est passé par le financement participatif et a réussi de justesse. Nous y avons participé, mais nous ne l’avions pas encore sorti.

Nous l’avons donc testé pour la première fois à Paris est Ludique. Chacun possède un paquet de cartes représentant une tribu. Les numéros correspondent à leur force. Lors de la pose d’une carte, deux effets peuvent s’appliquer :

• Si une carte de valeur supérieure est posée à côté d’une case plus faible, la carte faible est retournée et change de camps. Ainsi, un 8 à côté d’un 4 gagnera. Si jamais il y’avait un 2 à côté de ce 4, cette dernière est aussi retournée.
• Si une carte, placée sur le plateau, touche au moins deux cartes, alors il est possible de mettre une valeur faisant la différence des deux cartes. Je m’explique : si j’ai un 10, un espace libre, puis un 8, je peux mettre un 2 à la place de cet espace : 10-8 = 2. Je récupère alors le 10 et le 8.

Rapide, simple, et efficace.

Conclusion

Troisième Paris est Ludique pour moi et toujours la même conclusion : j’adore !

Les autres années, je devais partir en plein après midi à cause du manque de place, ce qui n’a pas été le cas cette fois. J’ai bien aimé les animations (les règles du duel de thé !) et les nombreux stands. La gestion des files d’attente était aussi largement meilleure.

J’aurais aimé tester certains futurs gros jeux comme Pandémie Cthulhu ou Watson & Holmes, mais ce n’est pas très grave. J’ai préféré marcher jusqu’à trouver une table de libre plutôt que d’attendre que ça se libère. Ca m’a permis de découvrir des jeux que je n’aurais pas essayé, tester ce que je voulais tester, et récupérer l’un des fameux gobelets ainsi que quelques goodies !

Bon bah … plus qu’un an à attendre maintenant …