Transcription

Un vampire est une créature surnaturelle. A la base, il s’agit d’un humain tout à fait normal… qui meurt et se relève en tant que vampire, par l’action d’un autre vampire.

D’après la croyance populaire, le vampire boit du sang, craint la lumière du soleil, et a peur des symboles religieux. Il ne supporte pas l’ail, peut parfois se transformer en animal ou en brume, et ne peut être réellement tué qu’à l’aide d’un pieu dans le coeur.

Le vampire à travers le temps

On a utilisé toute sorte de termes pour désigner les morts-vivants suceurs de sang, mais le mort “vampire” est apparu par écrit pour la première fois en 1725, dans un journal viennois : Das Wienerische Diarium. Il a peu à peu évolué jusqu’à être utilisé couramment sous la forme qu’on lui connaît.

Dans la littérature, le vampire fait sa toute première apparition en 1725 dans le poème Der Vampir d’Heinrich August Ossenfelder.

Le premier texte narratif date de 1819 : Le vampire de John William Polidori. L’un des personnages, Lord Ruthven, est un aristocrate Londonien qui séduit des jeunes filles et les tue. Il ne craint pas la lumière du soleil, mais il est mortel et la lune le régénère.

Ce personnage est en quelque sorte le modèle du vampire à venir.

S’en suivent quelques romans, comme Carmilla de Joseph Sheridan Le Fanu, ou l’héroïne ne supporte pas les chants religieux, mais ne craint pas la lumière.

On en arrive enfin à l’oeuvre qui a réellement façonné le vampire tel qu’on le connaît : Dracula, de Bram Stoker, en 1897.

Quelques 10ène d’années plus tard, le vampire évolue : Dans Entretien avec un vampire d’Anne Rice, Louis explique au journaliste qu’il n’en a pas peur des symboles religieux, de l’ail, qu’il ne se transforme pas en chauve-souris, et qu’il se reflète dans les miroirs comme tout le monde.

Le vampire n’a plus besoin de tuer, il peut se contenter de boire un peu de sang de sa victime… qui ne se rend compte de rien. Et pour transformer quelqu’un en vampire, il ne suffit plus d’une morsure, mais un échange de sang est nécessaire.

En fait, le vampire devient de plus en plus humain. Ils peut se fondre dans la société, et vivre parmi nous sans qu’on s’en aperçoive.

Le vampire de Vampire la Mascarade

Dans Vampire la Mascarade, la représentation du vampire s’appuie globalement sur celle d’Anne Rice. Les vampires craignent la lumière du soleil, et sont plongés dans un état de torpeur en journée.

L’ail et les symboles religieux ne leur font rien… à quelques rares exceptions.

Les vampires sont séparés en différents clans, avec chacun leur spécificités et leurs faiblesses. Certains vampires peuvent se transformer en animal, d’autres augmenter leur vitesse, et d’autres encore manipuler les esprits. Il existe, au total, une 10ène de disciplines différentes, et chaque discipline comporte plusieurs niveaux de pouvoirs.

L’acte de transformation d’un mortel en vampire est appelé l’étreinte. Le vampire doit vider presque entièrement sa victime de son sang, puis lui donner du sien. La personne meurt et se réveille en tant que vampire du même clan que son créateur, son sire.

L’ancêtre des vampires serait Caïn. Il est considéré comme étant de la Première Génération. Lorsqu’un vampire est créé, il est une génération plus éloignée de Caïn que son sire. Plus la génération d’un vampire est faible, plus il est puissant.

Il n’est pas possible de croiser un vampire de 3ème génération ou moins, et la plupart des vampires actuels sont de génération 12 ou plus. Beaucoup de vieux vampires sont paranoïaques et manipulateurs, ne considérant les autres que comme des pions ou des menaces potentielles. Les vampires de la 14ème à la 16ème génération auraient un sang tellement dilué, qu’ils ne seraient pas vraiment des vampires, mais plutôt un genre d’entre deux.

Les organes du nouveau-né s’atrophient et presque tous ses fluides sont remplacés par du sang. C’est ce sang qu’il utilise pour activer ses disciplines ou se soigner. Un vampire pleure et transpire donc… du sang.

Les vampires sont incapables de manger ou de boire autre chose que du sang, et si l’un d’eux tente… il le vomit peu après.

Le sang d’un vampire est très addictif, pour les mortels comme pour les immortels. Dans les deux cas, il crée un attachement artificiel envers la personne qui donne de son sang.

Tapis au fond du vampire, la bête rôde. Elle représente ses pulsions primaires et menace à tout moment de prendre le contrôle. Le vampire est en permanence assailli par la Soif. Il boit non seulement pour survivre, mais aussi pour calmer la bête.

Au fil du temps, l’humanité du vampire s’étiole, et ce qui lui paraissait inimaginable il y a quelques années… est maintenant considéré comme normal. Lorsqu’un personnage tombe à 0 d’humanité, il n’est plus qu’une Bête régie par ses instincts.

Les vampires n’aiment pas se désigner par ce mot, et préfèrent utiliser d’autres noms comme Caïnite, Descendant, ou Lécheur, suivant leur affiliation.

Voilà, vous en savez maintenant plus sur ce qu’est un vampire dans le Monde des Ténèbres. Il y a beaucoup d’autres choses à dire, mais je pense qu’il s’agit quand même d’une bonne entrée en manière !