Transcription

Mondrian est un jeu de dextérité… et de dés !  Les joueurs lancent leurs dés pour récupérer des cartes, et composer la plus belle oeuvre d’art.

Un jeu de peinture

Comme son nom l’indique, Mondrian nous propose d’incarner des peintres. Mais pas n’importe quels peintres, non ! Des ludipeintres ! Armés de nos dés, nous n’avons qu’un but : créer la plus belle peinture.

La zone de jeu est représentée par des cartes qui forment un carré. Sa taille dépend du nombre de joueurs. Au début de la partie, chacun commence avec 2 dés, mais 1 nouveau dé vient s’ajouter à chaque nouvelle manche.

Programmation et dextérité

Mondrian est un jeu de programmation. Au début de chaque manches, les joueurs placent leurs dés sur les cases de leur palette. Il ne peut y avoir qu’un dé par case.

Ces cases représentent différentes méthodes de lancement : main gauche, main droite, yeux fermés, d’en haut, ou avec une pichenette. Dans les deux derniers cas, le pinceau sert à mesurer la distance entre la zone de jeu et le dé.

Une fois toutes les actions programmées, on passe à la phase de résolution. Les joueurs jouent les uns après les autres, et ne réalisent qu’une seule action chaque fois.

Si le dé sort de la zone, son joueur a droit à une relance.

Une oeuvre à créer

Lorsque tous les actions ont été résolues, il est temps de récupérer les cartes ! En commençant par le premier joueur, chacun vérifie les cartes sur lesquelles ses dés se trouvent.

  • Si la valeur du dé est égale ou supérieure à celle de la carte, il la prend en main. Plusieurs dés de même couleur s’additionnent. Par contre, si dés de couleur différentes sont sur une carte, seul le plus haut l’emporte.
  • Si le chiffre du dé est plus petit que celui de la carte, il est possible de jouer l’une de ses cartes pour en augmenter la valeur. Le joueur échange la carte de sa main avec celle de la zone de jeu.

La partie s’arrête à la fin de la 4ème manche. Les joueurs procèdent au décompte des points en créant leur oeuvre d’art. Celui qui a le moins de cartes annonce la taille de son tableau, forcément composé d’un nombre pair. Tout le monde doit alors réaliser un tableau de la même taille.

Les cartes sont d’abord placées face cachée, puis révélée lorsque tout le monde a terminé. Chacun additionne les chiffres représentés sur ses cartes.

Couleur par couleur, le joueur majoritaire gagne quelques points supplémentaires. Si plusieurs personnes majoritaires sur une couleur… personne ne gagne de point.

Celui qui a le plus de points à la fin du décompte remporte la partie !

Pour conclure, Mondrian est un petit jeu d’adresse léger et original !