Transcription

Kingdomino, Queendomino, et Dragomino sont tous des jeux de pose de tuiles qui revisitent les dominos.

Vous êtes intéressés par l’un de ces jeux, mais vous ne savez pas lequel choisir ? Voici un comparatif en quelques mots.

Kingdomino

  • Un jeu de programmation
  • Un jeu à contraintes
  • Un jeu familial

Kingdomino est un jeu de programmation. Les joueurs doivent construire leur royaume en connectant des dominos. Chaque tour, ils placent le domino qu’ils ont réservé au tour précédent, puis posent leur pion sur un domino disponible de la colonne voisine.

L’ordre du tour est original : les joueurs jouent suivant la position de leur pion. Le plus haut commence, et on descend de cette manière. Les dominos les plus intéressants sont généralement en bas, ce qui oblige souvent à faire un choix.

Le jeu de chacun est visible en permanence. Même si l’interaction est limitée et ne se fait que par blocage pendant le choix des dominos, il n’est pas possible de jouer dans son coin. Il faut non seulement adapter son jeu au tirage, mais aussi à ses adversaires.

C’est un jeu à contraintes : pour pouvoir placer un domino dans son royaume, il faut suivre 2 règles : le domino doit être adjacent à un domino déjà présent et l’une des cases Terrain doit correspondre. Petite contrainte supplémentaire, le royaume fait au maximum 5 cases sur 5.

Le décompte des points de victoire demande un peu de calcul, mais il est très visuel. Terrain par terrain, le nombre de couronnes est multiplié au nombre de cases qui composent la zone.

Au final, Kingdomino est un jeu familial et épuré. Le matériel est de très bonne qualité, les tuiles sont épaisses et brillantes. La boîte sert à la fois de rangement et de réservoir pour stocker les dominos en jeu.

Suivant le nombre de joueurs, le ressenti peut être un peu différent. A 2 joueurs, chacun possède 2 pions, ce qui donne un peu plus de contrôle. D’ailleurs, le jeu est aussi très bon dans cette configuration. Il est possible de jouer avec le 5×5 classique, ou sur un terrain de 7 cases sur 7 pour plus de stratégie.

A 3 joueurs, on a 4 dominos mais seulement 3 seront choisis. C’est la configuration qui permet le plus de libertés. Inversement, à 4 joueurs tous les dominos vont être pris et le dernier n’a absolument aucun choix. Il faut donc parfois sacrifier des points pour mieux se positionner dans l’ordre du tour.


Queendomino

  • Un jeu “expert”
  • Des éléments supplémentaires
  • Plus de profondeur

Queendomino est un jeu… “expert”. Disons qu’il s’adresse à un public plus connaisseur que Kingdomino, qui aime avoir le choix entre de multiples stratégies.

Il reprend les règles de base de Kingdomino, le choix, la pose de dominos, et la manière de compter les points, mais ajoute des éléments supplémentaires.

Un nouveau terrain fait son apparition : les villes. Elles sont vides au départ, mais il est possible d’y construire un bâtiment en dépensant de l’argent. Certains bâtiments ont des effets en jeu, ou donnent des points de victoire en fin de partie.

A partir de là, on a toute une série d’éléments qui tournent autour des villes et des bâtiments. Le joueur avec le plus de tours récupère la figurine de la reine, ce qui réduit le coût des bâtiments. Le dragon permet, lui, de détruire l’un des bâtiments de la ligne d’achat. Quant aux chevaliers, ils se posent sur un terrain et donnent de l’argent en fonction du nombre de cases qui composent le domaine.

Queendomino troque le côté épuré de Kingomino contre plus de profondeur et des manières de compter les points plus variées. Les parties se renouvellent aussi beaucoup plus, suivant les tuiles qui tombent et la stratégie sur laquelle on part.


Dragomino

  • Un jeu pour enfants
  • Bonne introduction
  • Plus de liberté

Contrairement aux deux autres, Dragomino est un jeu pour enfants, à partir de 5 ans. Il permet de faire découvrir le principe de la pose de tuiles aux plus jeunes, et offre une très bonne introduction à Kingdomino.

Il n’est plus question de construire un royaume, mais de découvrir des dragons.

La mécanique de base reste identique : le joueur choisit et place un domino sur sa zone de jeu, adjacent à un domino déjà présent . Pour le reste, il offre plus de liberté que Kingdomino : la taille de la zone de jeu est totalement libre et les terrains ne doivent pas forcément correspondre lors de la pose.

La ou Dragomino est malin, c’est qu’il récompense plutôt que de contraindre. L’apprentissage et l’optimisation se font donc en douceur, et les adultes peuvent très facilement s’adapter. Si l’un des terrains de la nouvelle tuile est en contact direct avec un même type de terrain, le joueur prend un oeuf de la couleur correspondante. Il le retourne et gagne 1 point de victoire si c’est un dragon. S’il est vide, il prend la maman dragon. Elle permet de jouer en premier au prochain tour et donne 1 point de victoire en fin de partie.


Voilà, c’est tout pour cette vidéo. J’espère que ça vous a permis d’y voir un peu plus clair. Les 3 sont de très bon jeux, avec une mécanique de base identique, mais qui ne s’adressent pas au même public.

Pour résumer et de façon simpliste, Kingdomino convient à la plupart des gens. Ses règles sont simples, le jeu est épuré et va à l’essentiel sans fioriture. Une fois les règles de pose et de calcul du score comprises, il peut se jouer avec des enfants comme avec des adultes.

Dragomino s’adresse aux plus jeunes. Les parties sont très courtes, le hasard est vraiment présent, mais la mécanique de base de Kingdomino est présente.

A l’inverse, Queendomino ajoute des règles qui l’alourdissent, mais lui donnent aussi plus de profondeur et de rejouabilité. Il s’adresse à un public qui aime Kingdomino, mais qui le trouve un peu trop simpliste.